Les moments forts du Six Major Paris

Réunissant les plus férus aficionados de la compétition de Rainbow Six Siege, le Six Major nous a offert un spectacle de haute volée. Six jours d’intense compétition au Paris Expo Porte de Versailles, dans une ambiance explosive, avec un vainqueur historique. La réussite venant, en premier lieu, des moyens humains et matériels mis en place pour l’occasion, mais également de la lutte acharnée des structures engagées dans le tournoi. De quoi vivre une immersion totale dans l’univers Rainbow Six.

Pourrait-il alors y avoir un regret ? Oui, un seul : l’élimination précoce des équipes françaises, Vitality, Millenium et Mock-It, avant les demi-finales. Mais quoi qu’il en soit, le trophée ne semblait pas pouvoir échapper à des G2 Esports intouchables, dont quatre des joueurs deviennent les premiers à remporter deux Majors (le Six Invitational et le Six Major) consécutifs. Retour en images sur ce sacre exceptionnel.

La première sensation du tournoi, et sûrement la plus surprenante : éliminée dès la phase de groupe, la Team Liquid n’aura pas eu le privilège de monter sur la scène de l’arène parisienne ! Une véritable déception pour Neskgwa, pourtant élu meilleur joueur de la Saison 7 de Pro League et fer de lance de la conquête réalisée par sa formation brésilienne.

Nora-Rengo n’aura jamais été aussi proche de se qualifier pour les playoffs d’un Major. Attendus après leur parcours convaincant lors des finales de la saison 7 dePro League en mai dernier, les Japonais se sont inclinés lors d’un rematch décisif face aux Américains d’Obey Alliance. Le parcours de Wokka et des siens reste d’autant plus honorable lorsque l’on sait que le joueur a disputé l’ensemble de ses matchs avec des difficultés de santé.

La présence d’Obey Alliance en quarts de finale de ce Major de Paris a également apporté son lot de surprise. Actuellement dernier de la Pro League Nord-Américaine, la structure a su compter sur un Skys en pleine forme pour se hisser parmi les huit meilleures équipes mondiales. L’épopée a toutefois pris fin au sortir d’une rencontre très disputée (7 rounds à 6, sur les deux cartes), qui tourna en la faveur d’une autre équipe Nord-Américaine: Rogue.

Pourtant performante sur l’ensemble des autres événements internationaux, la scène brésilienne n’aura pas su se hisser dans le Top quatre de ce Major. De quoi provoquer une profonde remise en question de la part des acteurs compétitifs de cette région. En cause ? Des fragilités mentales et les stratégies d’ensemble de ces équipes qui se reposeraient trop sur le skill individuel.

La France a pu compter sur trois équipes françaises pour disputer le Major à domicile, devant un public acquis à leur cause. Un ton en dessous de G2 Esports et de la Team Secret, Millenium et Vitality ont vu leur chemin prendre fin dès les quarts de finale. Après trois tentatives, l’Hexagone ne réussit donc toujours pas à placer l’une de ses structures dans le dernier carré d’un Major. Cette douloureuse série prendra-t-elle fin au Six Invitational 2019 ?

Les demi-finales se sont par ailleurs vues proposer une lutte 100 % européenne d’un côté, et 100 % américaine de l’autre. G2 Esports et Evil Geniuses se sont débarrassés sans encombre de leurs adversaires respectifs pour nous offrir une finale de rêve, ou du moins chargée symboliquement. Deux vainqueurs de Pro League, une confrontation de Champions du Monde, mais surtout, l’affiche même du dernier Six Invitational 2018.

L’emblématique Canadian et ses joueurs n’auront finalement pu rivaliser avec les anciens Penta Sports. Evil Geniuses s’incline 3 à 0, laissant par ailleurs s'envoler une troisième finale consécutive, après celles de l’Invitational 2018 et de la DreamHack Austin. De son côté, n’ayant concédé qu’une seule map sur l’ensemble du Six Major Paris, G2 Esports signe une performance historique, dont Kantoraketti (ici à gauche), MVP du tournoi, ressort comme l’un des principaux artisans.

Pour obtenir les dernières infos, rendez-vous sur la page de Rainbow Six Esports sur Twitter ou sur les forums Ubisoft.